Studying the tails of a distribution, one can classify the distributions into three classes based on the extreme value index G. The class G >0 corresponds to Pareto type or heavy tailed distributions, while G < 0 indicates that the underlying distribution has a finite endpoint. The Weibull type distributions form an important subgroup within the Gumbel class with G = 0. The tail behavior can then be specified using the Weibull tail index. Classical estimators of this index shosevere bias. In this talk, we present a neestimation approach based on the mean excess function, which exhibits improved bias characteristics. This neapproach also allows to propose neestimators for small tail probabilities or return periods. The asserted properties are supported by simulation experiments. Illustration with real life data sets are also provided.
Je considère une variété abélienne A, définie sur un corps de nombres, et son groupe de Mumford-Tate G. Je donnerai quelques nouveaux résultats sur l'indépendance de l de la classe de conjugaison dans G d'un élément de Frobenius opérant sur les groupes de cohomologie l-adique de A.
L'équipe algèbre et topologie organise ce semestre un groupe de travail visant comprendre un article de Ando-Hopkins-Strickland sur les fondements de tmfle spectre des "formes modulaires topologiques"Je vais faire deux exposés introductifs en tâchant d'expliquer les motivations et les difficultésDans la partie Ije vais parler du genre de Toddpour lequel on sait répondre aux questions naturelles d'intégralitet de réalisabilitcomme morphisme de spectreLa théorie de tmf est directement liée ces questionpour le genre de Witten.
Première séance d'un nouveau séminaire. Ce séminaire est ouvert à toutes les questions touchant à l'Histoire des mathématiques et aux différentes méthodes pour les aborder. En même temps, comme il n'y a pas à Strasbourg de véritable équipe d'histoire des mathématiques, le programme du séminaire s'adresse à toute la communauté mathématique. Je propose pour l'instant d'organiser environ un exposé par mois. J'invite tous ceux qui voudraient faire un exposé dans le cadre de ce séminaire à me contacter. Le séminaire commencera mercredi prochain par une conférence de Harold M. Edwards - actuellement de passage à Paris et Lille - qui explorera l'oeuvre de Riemann d'un point de vue inhabituel. Norbert Schappacher.
On s'intéressera aux triangulations idéales des 3-variétés: on donnera une preuve de leur existence et on parlera de leur utilisation en géométrie hyperbolique.
I will discuss a Serre-type conjecture on the weights for n-dimensional mod p Galois representations rho of the absolute Galois group of Q that are tamely ramified at pA weight in this context is an irreducible mod p representation of GL_n(F_p)The conjecture predicts the weights of rho in terms of the reduction mod p of a characteristic 0 representation of GL_n(F_passociated to the restriction of rho to the inertia subgroup at pIt refinesand is more conceptual thana previous conjecture of AshDoudPollackand Sinnott.
J'expliquerai dans cette exposé a quoi ressemblent les empilements symplectiques de P^2 par des boules de rayon maximal, principalement en terme d'intersection. Les boules s'intersectent le long de cercles de Hopf de leur bord, localisés sur une surface symplectique. Cette description s'obtient en utilisant les liens entre intersections essentielles et feuilletages caractéristiques. Je présentrai également deux consequences de cette construction. La première est la non-lissité de la plupart des empilement symplectiques maximaux. La deuxième concerne la construction de tels empilements maximalement réguliers.
Ce sont trois applications de théorie des noeuds au domaine musical que nous proposons ici.
Dans la première application, nous étudions le tressage des systèmes acoustiques. Si nous utilisons aujourd'hui le tempérament égal à douze sons pour accorder nos instruments, il n'en a pas toujours été ainsi. Les anciens tempéraments se construisaient sur des fréquences naturelles, dont les premiers essais remontent aux pythagoriciens. Aujourd'hui certains musiciens proposent de redéfinir complètement le choix et le nombre des fréquences tant pour l'accord des instruments que pour la composition musicale. Lorsque l'on choisit un intervalle générateur comme une quinte pure que l'on répète indéfiniment en le replaçant à l'octave on engendre des entrelacements entre les fréquences générées, que nous appelons des tresses néoriemaniennes, en l'honneur du musicologue Hugo Riemann.
Dans la deuxième application, on démontre que les séries dodécaphoniques qui ont été inventées au début du XXe siècle par Arnold Schoenberg se classent facilement sans perdre leurs propriétés structurales selon 554 diagrammes de cordes. Les invariants associés à ces diagrammes ouvrent de nouvelles possibilités pour classer les compositions sérielles et en faciliter l'analyse musicale.
Enfin, dans la troisième application on cherche à recomposer le geste musical ou pictural en suivant comme dans un algorithme génétique une séquence de lettres qui représente non pas l'expression d'un gène, mais un entrelacs caractéristique. La présence d'une même structure nodale à différents niveaux d'analyse révèle un comportement singulier de petites topologies que l'on trouve aussi bien dans des textes littéraires que musicaux.
Abstract. I will speak about the problem of detecting the orientation of knots and links, i.e. finding the invariants that take distinct values on two links differing only by an inversion. The first result in this direction is a classical theorem of Trotter who proved that the pretzel knot P_{3,5,7} is not equivalent to its inverse. Trotter and some subsequent authors used homomorphisms of the knot group to study the invertibility. It is known that knot polynomials obtained by the Reshetikhin-Turaev procedure do not feel the orientation. Finite type (Vassiliev) knot invariants are strictly stronger than quantum invariants, and there is an important problem if these can tell a knot from its inverse. This problem is open until now. For links with more than one component the corresponding problem is partially solved, namely, a positive answer was obtained for closed links with 6 or more components (X.-S.Lin) and for string links with 2 components (S.Duzhin--M.Karev). I will give a revieof the known results on the problem and then speak about an attempt to solve it for closed 2-component links using the invariants with values in the necklace algebra.
Recently Park Stipsicz and Szabo have constructed some exotic Cp2#5(-Cp2). I will explain how to perform such a construction equivariantly with respect to some real structure. Passing to the quotient by this involutioin I will obtain an infinite series of exotic smooth embeddins of #6Rp2 in the four-sphere.
L'équipe algèbre et topologie organise ce semestre un groupe de travail visant comprendre un article de Ando-Hopkins-Strickland sur les fondements de tmfle spectre des "formes modulaires topologiques"Je vais faire deux exposés introductifs en tâchant d'expliquer les motivations et les difficultésDans la partie Ij'ai parldu genre de Toddpour lequel on sait répondre aux questions naturelles d'intégralitet de réalisabilitcomme morphisme de spectresLa théorie de tmf est directement liée ces questionpour le genre de WittenDans la partie IIje vais aborder les exemples elliptiques(PS j'ai l'impression qu'il y a un problème avec les accents et la ponctuationdésolsi c'est le cas)
Dans les années 80, les travaux de Manin et de ses collaborateurs permirent de faire un bon avant dans la compréhension du comportement asymptotique des points de hauteur bornée sur les variétés rationnelles. Un des points-clefs de ce progrès était l'idée de rejeter une partie des points situés sur des sous-variétés accumulatrices pour ne conserver que les bons points dont le comportement reflète effectivement la géométrie de la variété considérée. Malheureusement, un contre-exemple de Batyrev et Tschinkel obtenu en 1996 mettait mal cette vision manichéenne des points rationnels ; dans cet exemple les mauvais points sont denses pour la topologie de Zariski et la séparation du bon grain de l'ivraie devient délicate. Dans cet exposé, après une retour sur ces épisodes, nous décrirons comment les multihauteurs semblent séparer le bien du mal et permettent de coller une rustine sur la conjecture principale.
Nous présenterons le théorème de B. Mazur qui donne la liste des nombres premiers p pour lesquels il existe une courbe elliptique définie sur Q possédant un sous-groupe d'ordre p défini sur Q.
Pour tout morphisme de props (ou propérades), nous définirons, à la Quillen, un complexe de chaines qui mesure les déformations de ce morphisme. De cette manière, nous retrouvons les théories de cohomologie usuelles (Hochschild, Harrison, Chevalley-Eilenberg, Gerstenhaber-Schack). Nous munirons ces complexes d'une riche structure algébrique qui généralise celle intervenant dans la résolution de la conjecture de Deligne. On en déduira en particulier un crochet de Lie à homotopie près dont nous étudierons les solutions de Maurer-Cartan.
En suivant Michel Van den Bergh (Oberwolfach 2005), on définira une algèbre A à partir d'un carquois Q et d'un potentiel W qui est un élément de l'algèbre des chemins de Q (cette construction de A provient de la théorie des cordes). Lorsque le complexe auto-dual associé est exact, A est 3-Calabi-Yau. Van den Bergh a conjecturé que toute algèbre 3-Calabi-Yau provient d'un potentiel. Cela a été démontré par Raf Bocklandt quand l'algèbre A est graduée. Le potentiel est alors homogène. On a montré avec Rachel Taillefer que si on ajoute à ce potentiel homogène des termes de degré plus petit, on obtient une déformation de Poincaré-Birkhoff-Witt de A au sens de Berger et Ginzburg. Je détaillerai la démonstration de ce fait, en mettant en évidence une identité d'Euler non commutative.
Soit k un corps et G un k-groupe algébrique lineaire. La dimension essentielle de G (une notion introduite par Reichstein) est le nombre minimal de paramètres algébriquement indépendants requis pour définir un G-torseur générique. Ce nombre est en général très difficile à calculer. Dans cet exposé nous determinons cet invariant lorsque G est un p-groupe cyclique et k le corps obtenu en adjoignant à Q les racines p^s-ièmes de l'unité pour un entier s>0 quelconque. Si le temps le permet nous discuterons les résultats connus pour d'autres groupes.
Attention, horaire exceptionnel
It is an elementary fact that a tensor functor between tensor categories preserves monoids The associative operad underlies the notion of monoid in a tensor categoryWhat about other operadsWe discuss the notion of P-monoids in a tensor categorywhere P is an operadand develop the basic theory of functors between tensor categories that goes alongWe explain the following resultif M is a P-monoid and F is a Q-tensor functorthen F(Mis a PxQ-monoidwhere PxQ is the Hadamard product of operads. We illustrate with several examples.
Attentionjour et heure exceptionnels. The Witten conjecture states that certain intersection numbers on the moduli space of $r$-spin structures can be arranged into a power series that satisfies the $r$-KdV hierarchy of partial differential equations. In particularits simplest case ($r=2$provides a complete description of the intersection product in the tautological ring of the moduli space of curvesThis simplest case has now 6 different proofs. Recentlywe have proved the full conjectureIn our approachthe proof appears as a by-product of a much more powerful statement that geometric Gromov-Witten theory isin some senseequivalent to Givental theory of quantization of Frobenius manifolds.
Kronecker énonça en 1882 que toute variété dans l'espace affine à n dimensions peut être décrite par au plus n+1 équations. Vahlen présenta en 1891 l'exemple d'une courbe dans l'espace qui ne peut pas s'obtenir comme intersection de moins de 4 hypersurfaces. Pendant la deuxième guerre mondiale une controverse chargée de sous-entendus politiques éclata autour de cet exemple en Allemagne. Si l'on regarde les questions soulevées par ce débat aujourd'hui, on peut être amené à réinterpréter les anciens textes du point de vue de travaux plus récents de Peskine, Szpiro, Rao et autres .....
Nous présenterons quelques inégalités fonctionnelles classiques : inégalités de Poincaré, de Sobolev, de Sobolev logarithmique. Nous montrerons sur quels modèles elles sont pertinentes, ce que nous apprennent ces modèles, comment on peut les généraliser et à quoi elles servent. Nous parlerons de leurs liens avec les équations d'évolutions classiques : équations de la chaleur, de Fokker-Planck, de Hamilton Jacobi, des milieux poreux, etc.
On s'interessera à la conjecture AJ de S. Garoufalidis qui établi un lien entre les rélations de récursion des polynomes de Jones coloriés d'un noeud et son A-polynome
L'exposé introduit la catégorie des algèbres N-homogènes. Nous nous intéresserons ensuite à la propriété de Koszul des algèbres homogènes à partir du N-complexe de Koszul. Nous donnerons quelques applications de cette propriété. Suivant l'intérêt de l'auditoire et le temps, on traitera quelques exemples ou la conservation de la propriété de Koszul par produit semi croisé.
Résumé. Je vais présenter des résultats récents sur le sujet qui ont été motivés par les estimées de Perelman pour le flot dans le cas Fano. Le but final de ces résultats concerne le problème de l'existence de métriques de Kähler-Einstein sous des conditions énergétiques particulières.
La construction principale des variétés cluster donne, à partir d'une matrice antisymétrisable d'entiers, deux variétés de même dimension. L'une (de type X) est munie d'une 2-forme fermée, l'autre (de type A) d'une structure de Poisson. Ces variétés sont duales l'une de l'autre en un certain sens. Il arrive qu'on puisse définir une troisième variété (de type D), de dimension double, munie d'une structure symplectique et possédant à la fois les propriétés des variétés de type A et de type X. La procédure de quantification de cette variété est plus simple et plus canonique que celle des variétés X. Géométriquement, si la variété X est un espace de Teichmüller, l'espace A correspondant est l'espace de Teichmüller décoré et l'espace D est l'espace de Teichmüller du double de la surface. Si X est un groupe de Lie simple, D est son double de Heisenberg.
This is a joint work with RPandharipandeWe give a new presentation of the Levine-Morel algebraic cobordism using the relation of "double point cobordism"As applicationwe prove a number of conjectures on the generating function for degree zero Donaldson-Thomas invariants.
Le volume d'un polyèdre hyperbolique est relié à ses angles dièdres par la formule différentielle de Schlaefli. Cette relation permet de caractériser la métrique hyperbolique d'une variété de dimension 3 comme maximisant le volume, en un sens que nous preciserons. Nous appliquerons ces idees de Rivin dans un contexte nouveau, la geométrie fine des variétés quasifuchsiennes sur le tore percé, en montrant un raffinement du théorème (du a C. Series) des laminations de plissage.
L'efficacité d'un médicament est évaluée partir de données de marqueurs biologiques mesurés chez plusieurs patients au cours du temps. Ces données longitudinales sont classiquement analysées à partir de modèles mixtes. Nous présenterons une version stochastique de l'algorithme EM pour l'estimation des paramètres de ces modèles mixtes Nous nous intéresserons en particulier l'estimation des paramètres de modèles définis par équations différentielles ordinaires ou stochastiques (décrivant par exemple la dynamique du virus du VIH dans le corps humain). Nous traiterons également le cas de la censure gauche de la mesure du marqueur biologique, censure due la limite de quantification des appareils de mesure.
Je vais décrire la stratégie de Ando-Hopkins-Strickland pour établir la classification des applications stables de MU vers un spectre elliptique EJ'ai reformulun certain nombre de résultats en termes d'algèbre commutative (la place de la géométrie algébrique).
ATTENTION horaire inhabituel
Les formalismes d'automates cellulaires classiques sont bien développés. Par contre, les analogues quantiques de ces formalismes, ainsi que des formalismes quantiques inédits sont beaucoup moins compris et étudiés.
Séminaire supplémentairejour et lieu inhabituels
Voir http://www-irma.u-strasbg.fr/~noot/colloquium/miw.pdf
Horaire inhabituel
Il s'agit d'un travail en collaboration avec S. Bigelow. On présente une formule pour le polynôme d'Alexander de la fermeture "plate" d'une tresse. L'approche est similaire à celle de Lawrence et Bigelow pour le polynôme de Jones en termes d'intersections homologiques dans un espace de configurations de points dans le disque. Le résultat peut s'obtenir comme la conséquence de l'existence d'une représentation des tangles qui étend celle de Burau. On discutera des liens avec la représentation lagrangienne de Cimasoni et Turaev.
Let A be an abelian variety defined over a number field K. We consider images of nontorsion points in the Mordell-Weil group via reduction maps and ask whether some local properties determine global propertiesWe can pose similar questions in a context of a multiplicative group of a number field and K-theory groups.
Il y a eu depuis les travaux de Sela et Rips-Sela de nombreuses approches construisant des scindements JSJ des groupes de presentation finie. L'objet canonique associe n'est en fait pas un scindement, mais une classe de scindements appelee espace de deformation. Dans ce travail avec G. Levitt, nous proposons une definition de ce qu'est l'espace de deformation JSJ d'un groupe au dessus d'une classe de sous-groupes. Cet espace de deformation est naturellement unique, et existe des que le groupe est de presentation finie, sans hypotheses de petitesse sur les groupes d'aretes consideres. Nous donnons aussi une construction generale permettant d'associer canoniquement un scindement a un espace de deformation, avec des applications au groupe d'automorphismes d'un groupe relativement hyperbolique.
En 1975, G. Collins a observé des factorisations intriguantes de résultants et discriminants itérés (résultant de deux résultants, résultant de deux discriminants, discriminant d'un résultant, discriminant d'un discriminant) lors de ses travaux sur la décomposition algébrique cylindrique. La même année, B.L. van der Waerden lui expédia une lettre personnelle dans laquelle il donne quelques explications intuitives et informelles tentant de justifier ces observations. Depuis ce temps, seul Scott MacCallum a publié en 1999 des travaux sur ces résultants itérés, travaux dans lesquels il démontre certaines propriétés observées par Collins mais sans donner de descriptions explicites des facteurs irréductibles des résultants itérés. Parallèlement, ces résultants itérés apparaissent de manière naturelle dans de nombreux travaux, par exemple dans des travaux récents portant sur l'étude de la topologie des variétés algébriques par projection. Dans cet exposé, je donnerai des décompositions complètes et explicites des résultants itérés qui ont été considérés par ces différents auteurs, formules qui sont le fruit d'un travail en commun avec Bernard Mourrain, notamment la factorisation du double discriminant d'un polynôme qui fournit une interprétation algébrique d'un théorème bien connu de Whitney en théorie des singularités.
Dans l'exposé je vais d'abord donner des exemples de cycles dans l'homologie de l'espace des longs noeuds dans R^d, d>=4. Je vais expliquer les idées essentielles de l'approche de Vassiliev pour étudier cet espace. Et je montrerai la fin comment on démontre que la suite spectrale de Vassiliev dégénère au terme E^1 sur Q, ce qui permet de déterminer l'homologie rationnelle de l'espace en question. La démonstration utilise le calcul de plongements de Goodwillie, la théorie de l'homotopie rationnelle et le théorème de Kontsevich sur la formalité de l'opérade des petits cubes.
(Travail en commun avec T. Saito)
On montre qu'étant donné un entier $n\geq 3$ et $d>0$, il existe $\varepsilon(n,d)>0$ avec la propriété suivante. Soient $(X,g_0)$ et $(Y,g)$ des variétés riemanniennes compactes de dimension $n\geq 3$, et $f : Y \rightarrow X$ de degré $1$. Si $g_0$ est hyperbolique de diamètre $\leq d$ et $g$ est de courbure de Ricci minoré par $-(n-1)$ et de volume $vol_g(Y) \leq (1+\varepsilon(n,d))\vol_{g_0}(X)$ alors $f$ est homotope à un difféomorphisme. La preuve utilise les applications naturelles de Besson-Courtois-Gallot et la théorie de Cheeger-Colding sur les espaces à Ricci minoré.
Résumé: Nous donnons une déscription combinatoire de la cohomologie rationnelle des espaces de modules des courbes lisses complexes de genre 1 nombre quelconque des points marquésLa déscription inclutles actions des groupes symétriquesle cup-produit et les $\mathbb{Q}$-structures de Hodge mixtes modulo une filtration deux termesLes démonstrations de ces résultatspermettent de proposer quelques conjectures sur la cohomologie etla théorie de Hodge des espaces de configurations.
Over the last decade the use of generalized linear models (GLMsto model actuarial data received a lot of attention, starting from the actuarial illustrations in the standard text by McCullagh Nelder (1989). Classical GLMs however are parametric and model a sample of independent random variables. Since actuaries very often have repeated measurements or longitudinal data at their disposal where certain covariates possibly have a non-parametric effect, this talk discusses statistical techniques to model such data within the framework of mixed models. Use is made of generalized linear mixed models (GLMMson the one hand and generalized additive mixed models (GAMMson the other handThe likelihood and Bayesian approaches to GLMMs and GAMMs are explained. The models are illustrated by interpreting classical credibility models and more general regression models for non-life ratemakingcredit-scoring and loss reserving in the context of GLMMs and GAMMs.
Attention horaire inhabituel.
Horaire et lieu inhabituels
We say that a point z on the affine line over the field F is a preperiodic point for a one-variable polynomial P with coefficients in F if the set of the images of z under all iterates of P is finiteI will talk about how to prove that there is a uniform bound on the cardinality of preperiodic points of polynomials of the form Tx+Gx^2+Dx^4 over the rational function field of one variable T over the finite field of two elements.
Résumé : Un célèbre théorème d'A.D. Alexandrov dit que toute métrique plate sur la sphère singularités coniques de courbure positive est réalisée par un unique polyèdre compact convexe de l'espace euclidien. Ce résultat est aussi vrai dans les cas sphérique et hyperbolique. On montrera comment on peut l'étendre aux métriques singularités de courbure négative et aux surfaces de genre supérieur.
ABSTRACT: First, I am going to discuss results of a joint work with G.Banaszak and P.Krason on the image of l-adic representations attached to Tate modules of abelian varieties of type I, II and III in the Albert classification. We computed the images explicitly and verified Mumford-Tate, Hodge and Tate conjectures for a large class of these varieties. Attention la salle est sous réserve qu'il n'y ait pas séminaire de statistiques ce jour-là.
I will try to convince the audience that K-theory, no matter how abstractly we define it, is useful for attacking quite established questions in classical number theory such as the Kummer-Vandiver conjecture on class numbers of cyclotomic fields.The talk will be aimed mainly at graduate students and young postdocs. No substantial knowledge of K-theory will be assumed.
We consider a complete non-singular curve C and its Jacobian J. In the study of algebraic cycles on J we have a number of interesting structures at our disposal. E.g., in addition to the usual intersection product ., the Chow ring CH(J) carries a second ring structure: the Pontryagin product * . Also we have the Fourier transform F: CH(J) -> CH(J) that exchanges the two products. Now we can make cycle classes on J by starting with the class of C (subset of J), using all operations n^*, F, . and *, and taking linear combinations. The resulting subring of CH(J) is called the tautological ring of C. In our talk we shall try to explain some general results of Beauville and Polishchuk; in particular it is known that the tautological ring is finitely generated, with an explicit set of generators. The main theme of my talk will be the connections between geometric properties of the curve C and the structure of the tautological ring. E.g., extending an older result of Colombo and van Geemen, recent results of Herbaut and van der Geer and Kouvidakis show that the existence of linear systems of a given rank and degree translate into relations between the generators of the tautological ring modulo algebraic equivalence. We shall also discuss if, and how, one can lift such results to the full Chow ring of J.
Les variétés de représentations de groupes de surfaces dans PU(n,1), le groupe d'isométries holomorphes de l'espace hyperbolique complexes, ont des objets encore très mal connus. En particulier, il est difficile en général de déterminer si une représentation est discrète et/ou fidèle. La description complète de l'espace des modules des représentations discrètes et fidèles d'un groupe de surface reste encore largement hors de portée même dans le cas n=2 (le cas n=1 correspond aux espaces de Teichmüller). Dans cet exposé, je traiterai du cas du tore époint dans PU(2,1) et décrirai des représentations discrètes et fidèles.
Horaire inhabituel.
Le groupe modulaire d'une surface est le groupe des classes d'isotopie d'homéomorphismes de cette surface. Je vais présenter un nouveau résultat de rigidité de l'action de ce groupe sur un espace de feuilletages.
Recent new methods in Bayesian simulation have provided ways of evaluating posterior densities in the presence of intractable or unknown likelihood functionsHoweverthe mechanism that permits this inference is also responsible for very poor mixing in Markov chain simulations in regions of low densityThis inefficiency generates samplers that require far more iterations than may be practical to implementHere we introduce a novel sequential Monte Carlo sampler that is able to surmount these problemsin addition to being more efficient in terms of generating uncorrelated samples.
Il s'agit d'une trigonometrie globale pour la géométrie sphérique, Euclidienne et hyperbolique.
Un quart de l'exposé sera consacré a ce qu'on appelle la philosophie de Keating-Snaith, un peu moins des trois quarts à une approche probabiliste plus récente et plus simple pour l'étude de ces polynômes caractéristiques (ce sont des travaux en collaboration), et enfin je terminerai par des problèmes ouverts.
Horaire inhabituel
Introduites par Demailly, les constantes de Seshadri d'un diviseur nef mesurent la positivité du diviseur qui est concentrée en un point. Il est conjecturé que la constante de Seshadri d'un diviseur gros et nef en un point en position très générale est minorée par 1. Le résultat a été démontré par Ein et Lazarsfeld en dimension deux. En dimension supérieure les mêmes auteurs avec Küchle ont établi la borne 1/dim X. Je présenterai mes travaux en dimension trois. On verra notamment que la conjecture est vérifiée pour tout diviseur ample sur une variété dont le diviseur anticanonique est nef, ainsi que pour beaucoup de diviseurs amples (les diviseurs adjoints) sur les variétés dont le diviseur canonique est nef.
Poorly designed proposal distributions for transdimensional MCMC often require a lot tunning by the userand produce MCMC chains which mix extremely slowly. However, despite its popularity, designing an efficient and automatic proposal for remains challenging. In this talk I will first review some current methods that have been proposed to deal with the above problem. I then introduce the path sampling density estimator, and show how this estimator can be used to formulate a new transdimensional MCMC algorithm which automates the process of transdimensional jump proposals. Finally, I will illustrate that the proposed new algorithm performs well, even when compared with optimised algorithms.
L'histoire de l'algèbre au XIXe siècle a le plus souvent été abordée selon des problématiques de recherches d'origines des notions, théories, modes de raisonnements et, plus généralement, des structures algébriques du XXe siècle. Pourtant, à l'exception de quelques cas comme la question de la résolubilité des équations, l'algèbre ne s'identifie le plus souvent pas une théorie avant la fin XIXe siècle. En 1874 la question de la portée théorique de l'algèbre fait encore l'objet d'une vive controverse entre Jordan et Kronecker. Cet exposé propose de questionner les identités revêtues par l'algèbre au XIXe siècle en s'attachant aux pratiques algébriques mises en œuvre dans différents cadres théoriques, par des auteurs comme Cauchy, Weierstrass, Jordan, Kronecker, Poincaré ou Scheffers.
I am going to discuss an axiomatic approach to Donaldson-Thomas invariants for Calabi-Yau categories. Essential role is played by birational symplectomorphisms of the torus dual to the K-group of the category.
We will discuss the inverse monodromy problem for a 2 x 2 linear system of ordinary differential equations with rational coefficients having two irregular singular points of Poincaré index 1. The meromorphic (with respect to the deformation parameter ) solvability of the problem will be proven for an arbitrary set of the relevant monodromy data. The approach is based on the Birkhoff-Grothendieck- Malgrange factorization theorem, and it represents a generalization of the method previously applied by A. Bolibruch, A. Kapaev and the speaker to the Riemann-Hilbert-Birkhoff problem related to the second Painlevé equation. Applications to the derivations of the explicit connection formulae for the third Painlevé equation will be outlined as well. The talk is based on the joint work with D. Niles.
On peut démontrer que les n-groupoides stricts ne suffisent pas pour modéliser les n-types d'homotopie et donc il faut utiliser les n-groupoides "faibles"dans lesquels les axiomes sont satisfaits a homotopie près. Le problème est de définir cette notion de manière cohérente ; ces homotopies doivent satisfaire d'autres axiomes eux-mêmes. Dans cet exposé on va discuter deux facons d'aborder ce problème en utilisant les opérades pour paramétriser cette cohérence. L'une, par Trimble utilise les opérades topologiques classiques, par induction. L'autre, par Batanin, utilise des opérades plus générales sans induction. On va montrer comment on peut relier les deux - on "déroule la construction de Trimble et on obtient un sous-opérade de l'opérade de Batanin. Cette construction se généralise aux autres définitions opéradiques. Cet exposé est une introduction au sujet. En particulier il n'est pas nécessaire de connaître les catégories de dimension supérieure.
I will describe some recent results, obtained jointly with Bertoin and Maller, about the possible values of the limsup, at 0, of X(t)/t^c and |X(t)|/t^c. Here X is an arbitrary Lévy process and c any positive constant.
Attention : horaire inhabituel. Abstract: Certain moduli spaces of complex projective hyperspaces admit the structure of quotients of complex hyperbolic spaces. In this talk, I will explain the fact that the "real" counterparts of some of these complex moduli spaces turn out to admit "corresponding" real hyperbolic structures, with emphasis on the examples of real/complex cubic surfaces, binary sextics and binary octics.
ATTENTION : jour inhabituel
Travail commun avec Sylvie Paycha
Répétition de l'exposé Bourbaki du 17 juin
I will study uniform embeddings of metric spaces satisfying some asymptotic tameness conditions such as finite asymptotic dimension, finite Assouad-Nagata dimension, polynomial dimension growth or polynomial growth into function spaces. I will show how the type function of a space with finite asymptotic dimension estimates its Hilbert (or any l^p-) compression. In particular, I will show that the spaces of finite asymptotic dimension with linear type (spaces with finite Assouad-Nagata dimension) have compression rate equal to one. I will show, without an extra assumption that the space has doubling property (finite Assouad dimension), that a space with polynomial growth has polynomial dimension growth and compression rate equal to one. The method allows to obtain the lower bound of the compression of the lamplighter group Z?Z, which has infinite asymptotic dimension.
Dans la bibliothèque de l'IRMA, il y a une plaque : "Jacques Feldbau, 1914-1945, mort pour la France". Que savons-nous de ce mathématicien?
An orientable hyperbolic n-manifold is isometric to the quotient of hyperbolic n-space H by a discrete torsion free subgroup of the group of orientation-preserving isometries of H. Among these manifolds, the ones originating from arithmetically defined groups form a family of special interest. Due to the underlying connections with number theory, there is a fruitful interaction between geometric and arithmetic questions, methods and results. We intend to give an account of recent investigations in this area, in particular of those emerging in the theory of automorphic forms. We illustrate the strength of the results obtained by an application to the virtual positive Betti number conjecture within the theory of hyperbolic 3-manifolds.
Pour chaque entier N, on construit une TQFT pour les graphes trivalents planaires et les 2-complexes trivalents. En suivant la construction de Khovanov pour sl(2) et sl(3), on obtient une homologie d'entrelacs qui catégorifie la spécialisation sl(N) du polynôme de Homfly. Ici les coefficients sont entiers ; rationnellement la construction devrait être équivalente à celle de Khovanov-Rozansky.
J'explique une méthode, basee sur mes travaux avec Clozel, Shepherd-Barron, et Taylor, pour montrer directement que toutes les puissances symétriques de la représentation galoisienne associée à une courbe elliptique sur Q sans multiplication complexe deviennent automorphes sur une corps totalement réel convenable. Cela permet de prouver que les distributions de Frobenius pour deux courbes elliptiques non-isogenes sur Q sont indépendantes (Sato-Tate en deux variables). La méthode repose sur une version renforcée de la formule des traces stable pour les groupes unitaires (travaux en cours du projet de livres à Chevaleret), et donc toutes les applications de la méthode sont conditionnels pour l'instant.
I plan to explain an ongoing project in which I am trying to construct a TQFT using a (not necessarily semisimple) spherical tensor category (without braiding) satisfying certain conditions. This TQFT would generalize the Turaev-Viro type TQFTs.
Attention horaire exceptionnel.
Si on a un revêtement ramifié $f:{\widetilde{\Sigma}}\to\Sigma entre surfaces fermées on a des relations, notamment la formule de Riemann-Hurwitz entre la topologie de ${\widetilde{\Sigma}}et $\Sigma$ le degré $d de
$f$ le nombre $n de points de ramifications et les degrés locaux $(d_{ij}) au dessus de ces derniers. Un très ancien problème qui remonte essentiellement à Hurwitz même est celui d'établir quelles sont les \emph{données combinatoires}
$({\widetilde{\Sigma}},\Sigma,d,n,(d_{ij}))\emph{compatibles}
(c'est-à-dire satisfaisant les conditions nécessaires qui sont réalisables (c'est-à-dire qui viennent en effet d'un revêtement ramifié $f$).
On sait désormais que chaque donnée combinatoire
$({\widetilde{\Sigma}},\Sigma,d,n,(d_{ij}))compatible est
réalisable si $\chi(\Sigma)\leqslant 0$ et en plus le cas du plan projectif se réduit aisément au cas de la sphère. Mais dans le cas de la sphère on connaît des données exceptionelles (c'est-à-dire compatibles mais non-réalisables). Beaucoup de papiers ont été écrits dans le but de comprendre quelles sont exactement les données exceptionnelles et des nombreux résultats ont été obtenus, mais la situation reste toujours assez mystérieuse. En particulier la conjecture suivante est encore ouverte \emph{si $d$ est un nombre
premier chaque donnée
$({\widetilde{\Sigma}},\Sigma,d,n,(d_{ij})) compatible est réalisable}.
Dans cet exposé, je vais présenter plusieurs théorèmes établis récemment à propos du problème de Hurwitz. En particulier, je vais montrer que la théorie des orbifolds
géometriques de dimension deux donne un moyen très puissant pour étudier la question. Ces résultats soutiennent fortement la conjecture énoncée ci-dessus.
Des discussions informelles auront lieu avec le conférencier et toutes personnes intéressées le même jour, matin et/ou après-midi. Pour plus d'informations, contacter Michel Émery.
Kontsevich et Soibelman ont expliqué comment transférer explicitement une structure d'algèbre associative à homotopie près le long d'un retract par déformation. Le but de cet exposé sera de donner une construction conceptuelle et effective dans le cas général d'algèbres sur une opérade ou un prop. Pour cela, j'utiliserai l'interpretation de structures algébriques (à homotopie près) en terme d'éléments de Maurer-Cartan. Nous verrons que dans le cas particulier des algèbres associatives, on retrouve la construction de Kontsevich-Soibelman et nous expliquerons comment l'appliquer au cas des algèbres de Lie, commutatives, de Gersthenhaber, de BV, des bigèbres de Lie et des bigèbres associatives.
ATTENTION : horaire inhabituel en raison de la journée de rentrée
Cet exposé porte sur la conjecture suivante : "toute auto-application holomorphe propre d'un domaine borné à bord lisse dans C^n est bijective." J'expliquerai une approche dynamique à cette conjecture qui repose sur des propriétés d'équicontinuité pour les familles d'applications CR. Bien que ne permettant pas de conclure à la validité de la conjecture dans le cas général, la stratégie proposée aboutit dans le cas particulier des domaines cercles de C^2.
We prove an existential finiteness result for integrals of rational one-forms over the level curves of Darbouxian integral.
On construit une structure d'algèbre A-infinie sur le produit tensoriel de deux algèbres A-infinies en utilisant la triangulation du polytope de Stasheff.
Le groupe de GT de Grothendieck-Teichmueller est un groupe profini contenant G_Q; on ignore si on a egalite entre ces groupes. En 2000, Ihara a mis en evidence des relations "de distribution" satisfaites par les elements de G_Q, provenant du revetement P^1 -> P^1, z-> z^n; nous montrons que les elements de GT les satisfont aussi.
Ce sera aussi la réunion d'organisation.
Je présenterai les invariants analytiques et topologiques standards d'un germe de feuilletage singulier holomorphe dans le plan complexe.
On donne un critère effectif pour montrer qu'une opérade est de Koszul en généralisant celui introduit par Priddy pour les algèbres. Il définit une base de Poincaré-Birkhoff-Witt : une base monomiale possédant certaines propriétés par rappport à une relation d'ordre, assurant qu'une algèbre est de Koszul. Dans le cadre des opérades, les monômes sont remplacés par des compositions organisées selon des arbres.
Ce séminaire sera donné dans le cadre de la journée de rentrée de l'IREM.
Pragacz, Srinivas et Pati étudient dans une prépublication électronique de 2006 les variétés algébriques X qui satisfont ce qu'ils appellent la « propriété de la diagonale » : il existe sur XxX un fibré vectoriel de rang la dimension de X avec une section qui s'annule simplement sur la diagonale. Cette propriété est vérifiée si X est une Grassmannienne ou une variété de drapeaux SL_n/P. Elle entraîne la propriété plus faible suivante : pour chaque point x de X, il existe sur X un fibré vectoriel de rang la dimension de X avec une section qui s'annule simplement sur x. Si X est un groupe algébrique, ces deux propriétés sont équivalentes. J'étudierai ces deux propriétés (équivalentes) lorsque X est une variété abélienne, montrant en particulier qu'elles sont vérifiées pour les produits de jacobiennes de courbes.
Pour n plus grand que 4, il est conjecturé que les intersections lisses de deux quadriques dans P^n définies sur un corps de nombres k admettent un point rationnel dès qu'elles admettent un k_v-point pour toute place v de k. Dans cet exposé, je présenterai les grandes lignes de la démonstration de cette conjecture modulo l'hypothèse de Schinzel et la finitude des groupes de Tate-Shafarevich des courbes elliptiques.
Real cubic fourfolds have more in common with K3 surfaces than one could naturally expect. In particular, deformation classifications for non-singular cubic 4-folds and for non-polarized K3 look "dual".
La notion de déformation isoholonomique d'un feuilletage a été introduite comme outil pour étudier la classification locale des germes de singularités de feuilletages complexes. On peut cependant, modulo un théorème de réalisation de telles déformations, obtenir une classification "globale" pour certaines classes de singularités.
Karin Sahmer est une candidate éventuelle au poste de MdC en Statistiques.
We address the following question: To what extent is the `global' deformation type of a complex plane curve determined by its `local' data, i.e., its set of singularities (or, if the curve is reducible, by its combinatorial data)? The existence of non-equivalent curves sharing the same set of singularities has been known since O. Zariski [1929], who found a spectacular example of two six cuspidal sextics that differ topologically; E. Artal suggested to call such curves Zariski pairs, triples, ... k-plets. Since then, a number of sporadic examples has been found, and in the last decade the subject has become an area of growing interest. Most known examples are either sextics or obtained from sextics by a series of Cremona transformations. Furthermore, most examples are indeed pairs, triplets, or at most `fewplets': to my knowledge, the best count is due to E. Artal and H. Tokunaga, who constructed Zariski k-plets of degree m with k=[m/2-1]. In this talk, we will show that, in fact, the size of Zariski k-plets can grow exponentially with the degree. We construct a collection of about 2^(3m/2) non-equivalent irreducible curves of degree m sharing the same set of singularities. The construction is very elementary and reduces to high school graph theory: essentially, our curves are counted by binary trees.
J'explique une methode, basee sur mes travaux avec Clozel, Shepherd-Barron, et Taylor, pour montrer directement que toutes les puissances symetriques de la representation galoisienne associee a une courbe elliptique sur Q sans multiplication complexe deviennent automorphes sur une corps totalement reel convenable. Cela permet de prouver que les distributions de Frobenius pour deux courbes elliptiques non-isogenes sur Q sont independantes ("Sato-Tate en deux variables") La methode repose sur une version renforcee de la formule des traces stable pour les groupes unitaires (travaux en cours du projet de livres a Chevaleret), et donc toutes les applications de la methode sont conditionnels pour l'instant.
On étudie la question de l'existence d'une structure affine invariante sur un groupe de Lie nilpotent. Benoist a construit un premier exemple d'un groupe de Lie nilpotent sans aucune structure affine en dimension 11 en 1993. Burde et Grunewald ont trouvé des exemples non affines en dimensions 10 et 12. On va discuter la construction des groupes de Lie nilpotents non affines en dimension supérieure à 15.
Un chemin de diffeomorphismes hamiltoniens détermine exactement (à constante près) le hamiltonien qui l'engendre. Après avoir introduit la définition de Oh d'un homeomorphisme Hamiltonien, j'expliquerai la preuve de Viterbo que cet énonce est également vrai dans le cadre continu : Un flot d'homeomorphismes hamiltoniens est engendré par un unique Hamiltonien continu.
Un schéma de discrétisation colocalisée en variables vitesse-pression permet d'obtenir une solution approchée pour les équations de Navier-Stokes pour fluide incompressible ou compressible, en régime stationnaire ou transitoire. On montre que ce schéma contrôle la dissipation d'énergie cinétique, et converge vers une (ou la) solution du problème continu (y compris dans le cas transitoire). Dans ce schéma, le terme visqueux est traité par le schéma récent "scheme using conservativity and coercivity estimate by stabilizing", permettant une propriété de coercivité sur grille quelconque (par exemple, non-conforme au sens des EF, sans condition d'orthogonalité, avec un nombre de faces quelconque pour les volumes de contrôle, en 2D ou 3D). Quelques exemples illustrent les propriétés du schéma.
Trouver une forme normale formelle pour les systèmes intégrables d'équations différentielles linéaires de plusieurs variables complexes est un préliminaire à l'analyse asymptotique de leurs solutions, analyse débutée par Raymond Gérard dans les années 1970, et complétée par Hideyuki Majima dans les années 1980, supposant la forme normale formelle connue. Récemment, Takuro Mochizuki a pu montrer l'existence d'une telle forme normale, au moins lorsque le système est à coefficients algébriques. L'argument consiste à réduire la question en caractéristique finie et à exploiter une propriété, due à Yves Laszlo et Christian Pauly, de la p-courbure, notion introduite par Alexandre Grothendieck et développée par Nicholas Katz.
Attention : horaire inhabituel !!
L'exposé présentera le calcul effectif du q-groupe de Galois des équations hypergéométriques basiques (équations q-hypergéométriques) et des équations q-hypergéométriques généralisées d'ordre 3 Lie-irréductibles.
Résumé: On étudie la limite de la distribution statistique des valeurs propres d'une matrice aléatoire d'ordre n (qui suit une loi gaussienne) lorsque n tend vers l'infini. L'étude repose sur une théorie du potentiel logarithmique, que l'on présentera.
In this talk, I'll give some background on this research, especially Benkart-Witherspoon's work on the type A case, and give a description of Lusztig's symmetry properties of these quantum groups for finite type as well as their weight module category, and then give definitions for affine type, their Drinfeld realizations and the construction of vertex representations.
Soit A un anneau intègre hensélien excellent, par exemple complet, de corps résiduel k de caractéristique p>0 et de corps des fractions K de caractéristique nulle. Si A est un anneau de valuation discrète, Kazuya Katô a donné en 1980 une formule calculant la p-dimension cohomologique du groupe de Galois absolu de K en fonction du module des formes différentielles absolues sur le corps résiduel. Il conjecture également que sa formule est valable en toute dimension. On se propose d'expliquer comment, en utilisant une technique d'algébrisation récente d'Ofer Gabber, on peut ramener cette question au cas particulier déjà établi par Katô. (Travail en collaboration avec Ofer Gabber.)
L'holonomie de la connexion de Levi-Civita d'une variété riemannienne ou pseudo-riemannienne (=variété munie d'une forme bilinéaire symétrique non dégénérée et non définie) est un groupe de Lie immergé dans ${\rm GL}(n,{\mathbb R})$; il traduit algébriquement certaines propriétés géométriques de la connexion, liées à son défaut de platitude. L'holonomie détermine si la connexion est plate, riemannienne, kählerienne, Ricci-plate dans certains cas... La principale question est de déterminer quels groupes de Lie apparaissent comme groupes d'holonomie et à quelles propriétés géométriques de la connexion chacun correspond. Dans le cas riemannien, la tâche est achevée. Y ont contribué notamment Elie Cartan dans les années 20, depuis 1950 Berger, de Rham, Lichnérowicz, enfin Bryant et Joyce dans les années 1990. Dans le cas pseudo-riemannien, après les travaux de H. Wu dans les années 60, ceux de Schwachhöfer, Chi et Merkulov ont récemment clos l'étude du cas où l'holonomie agit {\em irréductiblement} sur ${\mathbb R}^n$. Cependant, le cas général reste quasi vierge. Or par exemple, pour les métriques lorentziennes, les holonomies indécomposables non triviales agissent {\em toutes} réductiblement. Rien n'y était donc connu. Certaines coordonnées locales sont un premier outil pour comprendre le lien entre les germes de métriques lorentziennes et leur holonomie. On décrit les quatre familles de germes de métriques réalisant les quatre "types" d'holonomie données comme algébriquement possibles par un travail de Bérard-Bergery et Ikemakhen.
In classical projective geometry one has the class of projective manifolds with small dual. In symplectic topology one has the class of subcritical Stein manifolds. In this talk we describe a new relation between the two classes. We then describe how methods of the theory of Lagrangian embeddings to subcritical Stein manifolds can be used to obtain new results on the topology of projective manifolds with small dual.
The accurate and reliable simulation of wave phenomena is of fundamental importance in a wide range of engineering applications such as fiber optics, wireless communication, radar and sonar technology, and non-invasive testing. To address the wide range of difficulties involved, we consider symmetric interior penalty discontinuous Galerkin (IP-DG) methods, which easily handle elements of various types and shapes, irregular non-matching grids, and even locally varying polynomial order. Moreover, in contrast to standard (conforming) finite element methods, IP-DG methods yield an essentially diagonal mass matrix; hence, when coupled with explicit time integration, the overall numerical scheme remains truly explicit in time. To circumvent the severe stability (CFL) condition imposed on the time step by the smallest elements in the mesh, we propose local time-stepping schemes, which allow arbitrarily small time steps where small elements in the mesh are located. When combined with the symmetric IP-DG discretization, the resulting fully discrete scheme is explicit and exactly conserves a discrete energy. Starting from the standard second order ``leap-frog'' scheme, time integrators of arbitrary order of accuracy are derived. Numerical experiments illustrate the usefulness of these methods and validate the theory.
Un entrelacs est dit brunnien si tous ses sous-entrelacs sont triviaux. Dans cet exposé, nous calculons le premier terme non-trivial de l'intégrale de Kontsevich de tels entrelacs. Nous verrons comment ce calcul nous permet d'exprimer les premiers invariants de Vassiliev non triviaux d'un entrelacs brunnien comme une expression quadratique en ses invariants de Milnor. Ceci est un travail en commun avec Kazuo Habiro.
I want explain some ideas for constructing a category of motivic sheaves in characteristic 0. Along the way, I want to touch on the problem of compatibility of the Leray spectral sequence with mixed Hodge structures.
On a symplectic manifold M that is endowed with a Hamiltonian action by a compact Lie group G, one can study the symplectic vortex equations. This was first done by K.Cieliebak, A.Gaio, I.Mundet and D.Salamon (2002). Integrating certain cohomology classes over the solution space of these equations gives rise to vortex invariants. One can view vortex invariants as the equivariant analogue to Gromov-Witten invariants. They are strongly related to the Gromov-Witten invariants of the symplectic quotient M//G. Alternatively one can interprete the vortex equations as a finite-dimensional version of the anti-self-dual Yang-Mills equations over the product of two Riemann surfaces. We concentrate on the special case of a linear torus action, so that the symplectic quotient M//G becomes a toric manifold. We show that by a regular deformation of the equations it is possible to separate the "holomorphic curve"-part from the "gauge theory"-part. This implies for example, that the solution space of genus zero vortices itself is again a toric manifold. We explain how this observation simplifies the task to actually compute vortex invariants.
Le but sera d'expliquer l'algébroïde de Hopf des lois de groupe formel et en particulier celui des lois de groupe formel p-typiques. Pour ce faire on commencera par passer en revue les notions de bases essentielles sur les lois de groupe formel: leurs homomorphismes, isomorphismes et logarithmes. On présentera ensuite l'anneau de Lazard qui, via la loi de groupe formel universelle, classifie toutes les lois de groupe formel. On passera ensuite au cas particulier des lois de groupe formel p-typiques, du théorème de Cartier, et l'on établira l'anneau et la loi de groupe formel universels qui les classifient. C'est cet anneau universel qui nous permetra d'établir la structure d'algébroïde de Hopf que forment les lois de groupe formel p-typiques.
Je rappellerai l'énoncé de la conjecture de Witten sur l'allure asymptotique des invariants de Reshetikhin-Turaev-Witten et j'essayerai d'élucider quelques connexions avec autres conjectures du domaine. Puis je m'intéresserai à un cas spécifique de la conjecture : celui du graphe du tétraèdre dans S^3. Ce cas est lié de façon intéressante aux réalisations géométriques du tétraèdre.
Faltings construit un isomorphisme entre les complétés (en un sens que l'on précisera) des limites projectives des tours de Drinfeld et de Lubin-Tate. En égales caractéristiques, nous avons obtenu une autre construction de l'isomorphisme de Faltings faisant uniquement appel à de l'algèbre linéaire.
Poncelet est volontiers crédité, par les historiens, de l’invention, avec quelques autres, de la géométrie projective. Pourtant il n’utilise jamais cette expression et ne parle que des « Propriétés projectives des figures ». Son traité a pour ambition de prouver que la géométrie pure « peut fournir (…), pour certaines classes de problèmes, des solutions qui l’emportent sur celles qu’on déduit de la géométrie analytique » à condition d’ « en généraliser les conceptions et le langage ». La démonstration du théorème de clôture est pour lui l’occasion de mettre en place de nouvelles méthodes, de nouveaux principes et de nouveaux objets (idéaux, imaginaires, à l’infini) qui vont jeter les bases de ce qui deviendra effectivement la géométrie projective.
Let M be a closed Riemannian manifold of dimension n. Let f be an eigenfunction of the Laplacian on M with eigenvalue \lamda. A nodal domain is a connected component of the set f <> 0. We discuss the asymptotic geometry of nodal domains on M. We prove that the inner radius R of a nodal domain is bounded by C_1 / \sqrt{\lambda} > R > C_2 / \lambda^{(n-1)/2} . In dimension two we have a sharp bound. One ingredient of our proof is the estimation of the volume of positivity of a harmonic function u in the unit ball, with u(0)>0, in terms of its growth.
En utilisant la theorie des \phi,\Gamma)-modules, on généralise la définition de l'invariant l de Greenberg à toutes les représentations semi-stables. On montre ensuite que dans le cas de zéros triviaux, cet invariant intervient comme facteur supplémentaire dans la formule à la Bloch et Kato pour les valeurs spéciales des fonctions L p-adiques de Perrin-Riou.
In the first part of the talk we provide a refined approach to the classical Magnus and Fer expansion, unveiling a new structure by using the language of dendriform and pre-Lie algebras. The second part dwells on the application of this approach in the context of Connes-Kreimer's Hopf algebra of perturbative renormalisation. More precisely, we will analyse the pre-Lie Magnus expansion from the point of view of the Lie algebra analog of Bogoliubov's preparation map.
The classical Hasse invariant is a modular form of weight p-1 in characteristic p which has a simple zero at each supersingular point. In this talk, we will discuss how to generalize the Hasse invariant to unitary Shimura varieties with signature (1,n-1) using the idea of Ekedahl-Oort stratification. We will also discuss an application to the l-adic cohomology of unitary Shimura varieties with bad reduction (Iwahori level structure) using integral models of Harris-Taylor-Yoshida and the weight spectral sequence of Rapoport-Zink.
Résumé : on expliquera comment les espaces de modules de courbes codent les structures multiplicatives sous-jacentes à la théorie de l'intersection pour les espaces de lacets libres sur une variété ou sur le classifiant d'un groupe de Lie.
Récemment Thierry Coquand a donné une preuve constructive du théorème de Traverso Swan sur les anneaux semi-normaux. L'analyse de "tour de force" pour en déduire une version algorithmique s'est avérée grandement facilitée par la théorie des sous-résultants.
Cette première partie présente la suite spectrale dans le cadre classique. La partie II fera le lien avec le point de vue des groupoides.
Dans cet exposé de synthèse je rappellerai le type de catégories qui interviennent aussi bien dans les groupes quantiques qu'en théorie des noeuds, puis j'expliquerai comment le groupe de Grothendieck-Teichmüller de Drinfeld opère sur ces catégories. On en déduira une action du groupe de Galois absolu des rationnels sur les invariants de Vassiliev.
CONFÉRENCE ANNULÉE
Je m'intéresserai ici à la question du prolongement et de la régularité au bord d'une application pseudo-holomorphe propre entre deux domaines strictement pseudoconvexes. Ce problème a été largement étudié dans le cas holomorphe, mais les techniques utilisées (holomorphie du jacobien, analyticité...) ne se transposent pas au cadre presque complexe. Nous verrons que les courbes J-holomorphes fournissent un outil géométrique puissant pour comprendre le comportement des applications au bord d'un domaine, et permettent de répondre à la question posée.
Cette deuxième partie concerne la cohomologie des groupoides, et la description du terme E_2 de la suite spectrales d'Adams à l'aide d'icelle.