La soutenance sera partiellement dématérialisée et aura lieu en Salle de conférences IRMA
La soutenance de thèse sera au format hybride. Elle aura lieu en présentiel dans la salle de conférence de l'IRMA et sera diffusée sur BBB à l'adresse suivante https://bbb.unistra.fr/b/pie-ipi-u1f-ahi
La soutenance sera précédée d'une pré-soutenance de vulgarisation à 14h dans la même salle. Résumé de la thèse : Cette thèse contient des analyses d’interactions entre des projets personnels et collectifs, autour du groupe Bourbaki, entre les années 1930 et 1950. La période délimitée comprend l’arrivée sur le marché de l’emploi universitaire de personnes qui vont être proches du groupe Bourbaki, jusqu’à l’explosion des publications et des participants au projet, après la guerre. Deux axes d’étude sont présentés. Le premier, sur l’environnement scientifique et le cadre de vie d’Henri Cartan et d’André Weil, a pour objet de montrer des interactions entre les carrières des membres de Bourbaki et leurs activités collectives dans le cadre de ce projet. Le second est une étude centrée sur l’enseignement du calcul différentiel et intégral par Henri Cartan entre 1931 et 1940, à l'université de Strasbourg, à partir de ses cahiers de brouillon. Ces deux axes révèlent l’interdépendance de projets personnels et collectifs autour de Bourbaki, ainsi que le début de l’évolution de ce projet dans la scène mathématique et académique. Composition du jury : Norbert Schappacher, directeur de thèse ; David Aubin, rapporteur ; Hélène Gispert, rapporteure ; Frédéric Brechenmacher, examinateur ; Carlo Gasbarri, examinateur ; Catherine Goldstein, examinatrice ; Ralf Krömer, examinateur.
La soutenance de thèse sera partiellement dématérialisée. Elle aura lieu en présentiel dans l'Amphithéâtre Grünewald, IPHC Bâtiment 25 sur le Campus de Cronenbourg, ainsi qu'en distanciel sur Zoom, dont le lien vous sera communiqué ultérieurement.
Résumé : L’objectif de cette thèse est d’étendre la construction de la transformée de Fourier-Mukai en un foncteur sur les D-modules arithmétiques sur un schéma en groupes abéliens formel tout en conservant les propriétés fondamentales de ce foncteur, en particulier son involutivité. Pour ce faire, nous étendrons dans un premier temps la transformée de Fourier-Mukai en un foncteur sur les O-modules sur un schéma en groupes abéliens formel A et en déduirons une équivalence de catégorie entre les quasi-cohérents (au sens de Berthelot) sur A et ceux sur A^∨, la variété abélienne duale de A, ainsi qu’un résultat similaire sur les variétés analytiques rigides avec bonne réduction. Dans le cas d’une variété abélienne sur un corps de caractéristique nulle, Laumon (et indépendamment Rothstein) ont défini une transformation de Fourier-Mukai sur la catégorie des D-modules sur cette variété, à valeurs dans la catégorie des O-modules quasi-cohérents sur la variété abélienne différentielle duale A^{bécarre} de A. En adaptant ces constructions au cas des D-modules arithmétiques cristalins sur un schéma en groupes abéliens formel A nous pouvons construire un analogue p-adique de cette transformation. Si l’involutivité de cette transformée est encore à l’état de conjecture, nous prouvons tout de même qu’elle est essentiellement surjective de la catégorie des Dˆ(0)-modules quasi-cohérents sur A dans celle des O-modules quasi-cohérent sur A^{bécarre}, le schéma en groupes abéliens D-dual.